salut besoin d'aide pour étude de texte merci Marcovaldo au supermarché A six heures du soir, la ville tombait aux mains des consommateurs. Durant toute la jour
Français
Anonyme
Question
salut besoin d'aide pour étude de texte merci
Marcovaldo au supermarché
A six heures du soir, la ville tombait aux mains des
consommateurs. Durant toute la journée, le gros travail de la population
active était la production : elle produisait des biens de consommation. A
une heure donnée, comme si on avait abaissé un interrupteur, tout le
5 monde laissait tomber la production, et, hop ! Se ruait vers la
consommation. Chaque jour, les vitrines illuminées avaient à peine le
temps de s’épanouir en de nouveaux étalages, les rouges saucissons de
pendiller1
, les piles d’assiettes de porcelaine de s’élever jusqu’au plafond,
les coupons de tissu de déployer leurs draperies comme des queues de
10 paons que, déjà, la foule des consommateurs faisait irruption pour
démanteler, grignoter, palper, faire main basse. Une queue interminable
serpentait sur tous les trottoirs, sous toutes les arcades des rues et ,
s’engouffrant à travers les portes vitrées des magasins, se pressait autour
de tous les comptoirs, poussée par les coups de coude dans les côtés de
15 chacun comme par d’incessants coups de piston. Consommez ! Et
ils tripotaient la marchandise, la remettaient en place, la reprenaient, se
l’arrachaient des mains. Consommez ! Et les pelotes de ficelle de couleur
tournaient comme des toupies, des feuilles de papier à fleurs battaient des
ailes en enveloppant les achats pour en faire des petits paquets puis, en
20 les groupant, des paquets moyens et, avec ceux-ci, des gros
paquets, chacun d’eux ficelé avec un joli nœud. Et petits paquets, paquets
moyens, gros paquets, portefeuilles, sacs à main tourbillonnaient autour
de la caisse en un embouteillage qui n’en finissait plus ; les mains
fouillant dans les sacs pour y chercher les porte-monnaie, et les doigts
25 fouillaient dans les porte-monnaie pour y chercher de la monnaie.
Dans une forêt de jambes inconnues et de pans de pardessus et de
manteaux, des enfants égarés, dont on avait lâché la main, pleuraient.
1) Comment les consommateurs se comportent-ils? Par quel procédé d’écriture
l’auteur le montre-t-il?
2) Quelle est la particularité de la phrase : “Chaque jour… basse” (L. 6-11) ? Trouvez
un autre exemple dans le texte.
3) Que cherche à montrer l’auteur en écrivant ainsi?
4) Quelle est la forme verbale de “Consommez” (L. 15) ? Pourquoi ce choix ?
5) Comment comprenez-vous la répétition de ce mot dans le texte?
6) Etes-vous une victime de la société de consommation ? Rédigez un texte dans lequel
vous analyserez votre rapport à la consommation.
De la satire à la parodie
Marcovaldo au supermarché
A six heures du soir, la ville tombait aux mains des
consommateurs. Durant toute la journée, le gros travail de la population
active était la production : elle produisait des biens de consommation. A
une heure donnée, comme si on avait abaissé un interrupteur, tout le
5 monde laissait tomber la production, et, hop ! Se ruait vers la
consommation. Chaque jour, les vitrines illuminées avaient à peine le
temps de s’épanouir en de nouveaux étalages, les rouges saucissons de
pendiller1
, les piles d’assiettes de porcelaine de s’élever jusqu’au plafond,
les coupons de tissu de déployer leurs draperies comme des queues de
10 paons que, déjà, la foule des consommateurs faisait irruption pour
démanteler, grignoter, palper, faire main basse. Une queue interminable
serpentait sur tous les trottoirs, sous toutes les arcades des rues et ,
s’engouffrant à travers les portes vitrées des magasins, se pressait autour
de tous les comptoirs, poussée par les coups de coude dans les côtés de
15 chacun comme par d’incessants coups de piston. Consommez ! Et
ils tripotaient la marchandise, la remettaient en place, la reprenaient, se
l’arrachaient des mains. Consommez ! Et les pelotes de ficelle de couleur
tournaient comme des toupies, des feuilles de papier à fleurs battaient des
ailes en enveloppant les achats pour en faire des petits paquets puis, en
20 les groupant, des paquets moyens et, avec ceux-ci, des gros
paquets, chacun d’eux ficelé avec un joli nœud. Et petits paquets, paquets
moyens, gros paquets, portefeuilles, sacs à main tourbillonnaient autour
de la caisse en un embouteillage qui n’en finissait plus ; les mains
fouillant dans les sacs pour y chercher les porte-monnaie, et les doigts
25 fouillaient dans les porte-monnaie pour y chercher de la monnaie.
Dans une forêt de jambes inconnues et de pans de pardessus et de
manteaux, des enfants égarés, dont on avait lâché la main, pleuraient.
1) Comment les consommateurs se comportent-ils? Par quel procédé d’écriture
l’auteur le montre-t-il?
2) Quelle est la particularité de la phrase : “Chaque jour… basse” (L. 6-11) ? Trouvez
un autre exemple dans le texte.
3) Que cherche à montrer l’auteur en écrivant ainsi?
4) Quelle est la forme verbale de “Consommez” (L. 15) ? Pourquoi ce choix ?
5) Comment comprenez-vous la répétition de ce mot dans le texte?
6) Etes-vous une victime de la société de consommation ? Rédigez un texte dans lequel
vous analyserez votre rapport à la consommation.
De la satire à la parodie
1 Réponse
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1. Réponse pouletartz
Pour la 4), il s'agit de l'Impératif. Cela renvoie au fait qu'on est obligé de consommer pour vivre, manger, etc.
3) L'auteur cherche à montrer le déroulement de la societé, par le fait qu'on est destiné à travailler pour faire marcher l'économie et consommer. Ce qui est un cercle visieux car on travaille pour que les autres consomment et on consomme pour faire marcher le travail des autres. L'auteur nous un signe de répétition par "Chaque jour".*
Je suis pas un prodige mais ravi de t'avoir donner une idée de ce qu'il faut faire.