Bonjour vous pouvez m'aider? voici le poème que je doit commenter: Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux her
Question
voici le poème que je doit commenter:
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit : C'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
la question c'est:
En quoi l'écriture poétique de Rimbaud nous fait elle voir la réalité de la guerre sous un jour nouveau?
Voici mes axes:
1) Rimbaud nous fait voir la réalité de la guerre sous un jour nouveau
2) je sait pas
3)je sait pas
1 Réponse
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1. Réponse abricot84
bonjour
En quoi l'écriture poétique de Rimbaud nous fait-elle voir la réalité de la guerre sous un jour nouveau ?
Dès le départ, Rimbaud ne rentre pas dans le vif du sujet,on ne s'attend pas à la chute brutale, qui surprend,désoriente le lecteur, contrairement à d'autres auteurs ayant écrits des poèmes sur la guerre,ces derniers décrivent la barbarie,la violence... des faits,des actes...Rimbaud, ne procède pas de cette manière .
Tout d'abord l'auteur emploi un champ lexical d'une nature accueillante,fraîche,enchanteresse ," chante une rivière" le frais cresson bleu,son lit vert,les pieds dans les glaïeuls..." il y a de la joie, de la gaité, champ lexical de la lumière " d'argent, où le soleil..luit, rayons,la lumière pleut" on assiste à un charmant spectacle imprégné de beaucoup de douceur,tout est calme ,serein,harmonieux...
Dans la seconde strophe, on apprend qu'il dort " étendue dans l'herbe,sous la nue..puis dans la troisième strophe on dit "comme un enfant malade,nature berce le chaudement il a froid", l'atmosphère devient plus inquiétante,alarmante,on sent que quelque-chose de grave plane .
Dans la dernière strophe, on est en face d'une terrible,cruelle réalité" les parfums ne font pas frissonner sa narine...il a 2 trous rouges au côté droit " le soldat est mort, blessé mortellement par balles,cette annonce est brutale ,ce n'est plus le cadre heureux du départ, on comprend son immobilité, non dans le paisible sommeil, mais dans celui de la mort .
bonne journée