BREVET

Question

Rédaction de 60 lignes journal intime •• premier paragraphe raconter ce que vous avez vécu (soit passé simple et imparfait ou passé composé) ••deuxième paragraphe conséquences de ce que vous avez vécu (au présent ) ••troisième paragraphe ce que vous avez apporté au enlever l’épreuve vécu premiers paragraphes narration premiers paragraphes conséquences argumentation (au futur)•• une épreuve est négative ••••svpppppp aidez moi merci aux ceux qui m’aideront

1 Réponse

  • J'étais, pendant une année, une sans abri. Le jour, j'étais une étudiante comme toute les autres et la nuit, sdf. J'allais à l'école, j’enchaînais les cours, je restais jusqu'à 18h (l'heure de fermeture de l'établissement), et je travaillais. Puis le soir, je faisais la manche. Selon ce que les braves passants pouvaient me donner, j'allais au super marché m'acheter un sandwich à quelques centimes. Puis marchait de longues heures pour trouver un lieu abrité : parking, sous un pont, arrêt de bus... Chaque nuit, je changeais d'endroit. Se faire virer, se faire voler nos affaires, avoir froid, ne pas dormir, était mon quotidien. Dans la ville où j'étais, il y avais des foyers d'hébergement pour les hommes, mais pas pour les femmes, il fallait que je me débrouille. Le matin, j'allais à l'école dès l'ouverture du lycée : 7h. A cette heure là, il n'y a pas grand monde, j'en profitais pour aller au toilette pour me laver les dents, me coiffer, m'habiller, me laver au gant. Le jeudi après-midi, à la pause de 16h, les vestiaires du gymnase n'étaient pas fermées à clé, je pouvais donc m'y introduire sans problème et prendre ma douche sans que l'on me voit.

    Cette situation me cause quelques ennuis. Je me fais virer du cours parce que je m'endors sur ma table. Les professeurs et cpe me grondent parce que mes notes ne sont pas satisfaisantes. Je leur réponds que je ne travaille pas chez moi, que je n'ai aucun intérêt pour l'école, afin d'éviter des soupçons sur mon mode de vie.

    Du jour au lendemain, j'ai donné ma lettre de démission au directeur de mon établissement. J'ai pris conscience qu'il fallait que je prenne le large. J'ai donc fais du stop, je me suis éloigné de ma ville à 4h de route. J'ai trouvé un travail en tant que serveuse. Mon salaire m'a permis de me payer des nuits d’hôtel. Et je continue mes études. Je suis plus heureuse qu'auparavant. Je n'oublierais jamais ce passage de ma vie. Cela n'a pas été facile de vivre dans ces circonstances, n'y de m'en sortir. Mais je retiens, de tout cela, que chaque épreuve de la vie, il ne faut jamais baisser les bras. Et il faut se dire que c'est grâce à nos moments difficiles, que nos cœurs s'enrichissent de bienveillance.

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