Bonjour Je voudrais faire une réalisation d'une autobiographie d'un résistant de la seconde guerre mondiale qui as ete enteret au pantheon ( vies, actions, phot
Question
Je voudrais faire une réalisation d'une autobiographie d'un résistant de la seconde guerre mondiale qui as ete enteret au pantheon
( vies, actions, photos ... ) sauf geneviervre de Gaulle et jean moulin
1 Réponse
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1. Réponse LoupDuVent
Abbé Pierre:
Il est mobilisé comme sous-officier dans le régiment du train des équipages, en décembre 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale.
Selon sa biographie officielle issue des archives du ministère de la Défense nationale, « vicaire à la cathédrale Notre-Dame de Grenoble, il recueille des enfants juifs dont les familles ont été arrêtées lors des rafles des Juifs étrangers en zone sud, en août 1942 ».
En novembre 1943 il fait passer en Suisse le plus jeune frère du général de Gaulle, Jacques, ainsi que son épouse qu’il confie au réseau de l’abbé Marius Jolivet, curé de Collonges-sous-Salève. Il participe à la création de maquis dont il est un des leaders dans le massif du Vercors et le massif de la Chartreuse. C’est à cette époque qu’il rencontre Lucie Coutaz, qui le cache sous un faux nom, et restera sa secrétaire particulière jusqu’à sa mort en 1982. Elle est considérée comme la cofondatrice du mouvement Emmaüs.
Il aide les réfractaires au service du travail obligatoire (STO). Dans la clandestinité il adopte le nom d’abbé Pierre qui lui restera jusqu'à la fin de sa vie. En 1944, il est arrêté par l’armée allemande à Cambo-les-Bains, dans les Pyrénées-Atlantiques, mais est relâché et passe en Espagne puis rejoint via Gibraltar le général de Gaulle à Alger en Algérie. Il devient aumônier de la Marine sur le cuirassé Jean Bart à Casablanca (Maroc). Toute sa vie il portera la croix d'aumônier de la marine sur la poitrine.
Ses actions dans la résistance lui valent la croix de guerre 1939-1945 avec palme à la Libération. À son expérience passée et aux drames dont il a été témoin, il doit, comme bien d’autres résistants de tout bord qui l’ont côtoyé, son engagement politique pour restaurer une société digne fondée sur les droits humains fondamentaux, mais aussi sa profonde détermination à agir pour des causes qu’il croit justes, y compris parfois dans l’illégalité, et à mobiliser autour de lui pour faire changer les lois établies et les regards indifférents.