SVT

Question

Bonjour je n’arrive pas a répondre a ce devoir d’svt j’airais besoin d’aide svp

(Expliquer en quoi cette représentation de la place de l’homme dans l’évolution n’est pas correct)
Bonjour je n’arrive pas a répondre a ce devoir d’svt j’airais besoin d’aide svp (Expliquer en quoi cette représentation de la place de l’homme dans l’évolution

1 Réponse

  • Les différences génétiques entre l’Homme et le Chimpanzé sont quantitativement faibles, mais elles

    peuvent aboutir à de profondes différences morpho-anatomiques entre les deux espèces si elles

    touchent des gènes du développement, notamment des gènes maîtres dont le produit contrôle

    l’expression de nombreux gènes impliqués dans la mise en place des organes.

    Par exemple, les crânes de l’Homme et du Chimpanzé sont très ressemblants au stade fœtal, mais le

    crâne de l’Homme subit une croissance prolongée et conserve la forme juvénile (néoténie crânienne)

    tandis que celui du chimpanzé subit une croissance plus courte associée à des modifications qui

    rendent le crâne de l’adulte très différent de celui du fœtus (plus prognathe, notamment). On pense

    aujourd’hui que l’arrêt de croissance du crâne et l’acquisition des modifications adultes chez le

    Chimpanzé est liée à l’expression d’un gène, MYH-16. Chez l’Homme, des mutations auraient retardé

    ou supprimé l’expression de ce gène, ce qui allongerait la phase de croissance du crâne et limiterait

    ses modifications, aboutissant à la persistance de la forme juvénile. Une telle modification de l’ordre ou

    de la durée d’une étape du développement est une hétérochronie.

    Par ailleurs, l’Homme et le Chimpanzé présentent des différences dans certains gènes impliqués dans

    le développement du système nerveux central, comme le gène ASPM. Or la mutation du gène ASPM

    chez l’Homme provoque la microcéphalie et limite fortement le développement du cortex ; ce gène

    stimule donc la croissance du cortex. Des mutations dans ces gènes peu nombreux pourraient

    expliquer l’augmentation importante du volume cérébral dans la lignée humaine.