Il voulu rester assis au coin de son feu, devant la porte de son cabinet. Il attirait à lui et roulait toutes les couvertures que l'on mettait sur lui, et disai
Question
- Oui, mon père.
-Veille à l'or, mets de l'or devant moi.
*La servante.
Honoré de Balzac - Eugénie Grandet.
1) Relevez les surbodonées. Indiquez leur classe grammaticale et leur fonction.
2) Que remarquez-vous sur la construction des phrases prononcées par le père Grandet ?
3) Que révèlent-elles sur lui ?
Merci de votre aide.
1 Réponse
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1. Réponse abricot84
Bonjour
1) Relevez les subordonnées ,donnez la classe grammaticale et leur fonction
- que l'on mettait sur lui : prop subordonnée relative ,introduite par le pronom relatif "que" ,fonction : complément de l'antécédent "couvertures"
- pour qu'on ne me vole pas : prop subordonnée circonstancielle de but,fonction: complément circonstanciel de but du verbe "serre"
- Quand il pouvait ouvrir les yeux : prop. subordonnée circonstancielle temporelle, fonction: complément de temps
- où toute sa vie s'était réfugiée : propo. subordonnée relative, fonction: complément de l'antécédent " yeux"
- où gisaient ses trésors : prop. subordonnée relative, fonction: complément de l'antécédent " cabinet"
- qui dénotait une sorte de peur panique : prop subordonnée relative, fonction: complément de l'antécédent " son de voix"
2) construction des phrases prononcées par le père Grandet
ce sont des phrases courtes injonctives( serre,serre..veille à l'or,mets de l'or devant moi) des phrases interrogatives ( y sont-ils,y sont-ils ?)
3) Que révèlent-elles sur lui
ces phrases indiquent l'inquiétude du père Grandet," y sont-ils, y sont-ils" il est avide,obnubilé, ,obsédé par son or,craint d'être dépossédé ,son or l'hypnotise " il tournait aussitôt les yeux vers la porte du cabinet où gisaient ses trésors"